Définition
Significations
Il est difficile à définir. Le fait qu’il soit irrattrapable et irréversible le distingue de l’espace.
Références
Jankélévitch - Le temps est insaisissable
Jankélévitch illustre l’insaisissabilité du temps par l’exemple d’Ulysse. Lorsqu’Ulysse revient à sa terre natale, il est méconnaissable. Le temps, par essence, est insaisissable. Il est impossible de revenir en arrière ou de rajeunir; le propre du temps est de s’écouler inéluctablement.
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Zénon - Paradoxe du temps
Si l’on lance une flèche dans l’espace, à chaque instant précis, la flèche est immobile. Le temps, selon Zénon, est donc constitué d’une succession d’instants d’immobilité.
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Kant - Sans le temps, rien ne serait perçu
Il dit que le temps est une condition nécessaire pour la perception. Sans le temps, rien ne serait perçu. Le temps est une forme a priori de la sensibilité qui structure notre expérience du monde. Il est la condition de possibilité de toute perception et de tout jugement. Ainsi, le temps est une dimension fondamentale de notre expérience consciente, sans laquelle nous ne pourrions pas percevoir ni comprendre le monde qui nous entoure. On pércoit les objets dans l’espace et dans le temps.
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Bergson - Le temps est vécu de manière subjective
La perception du temps varie en fonction de nos activités et de notre état d’esprit. Par exemple, le temps semble s’écouler plus rapidement lorsque nous sommes absorbés par une activité passionnante, et plus lentement lorsque nous nous ennuyons ou attendons quelque chose avec impatience.
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Pascal - Divertissement pour passer le temps
Blaise Pascal aborde le concept du divertissement dans ses Pensées comme une manière pour les hommes d’éviter de penser à leur condition mortelle et à leurs misères. Selon Pascal, les hommes cherchent constamment des distractions, comme les jeux ou l’art, pour fuir l’ennui et l’angoisse existentielle.
Le divertissement détourne l’attention des vérités inconfortables, telles que la mortalité et les souffrances inhérentes à la condition humaine. Pascal soutient que même les rois, malgré leur pouvoir et leur richesse, sont misérables s’ils ne se divertissent pas.
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Sartre - Être vs Exister
Jean-Paul Sartre, dans son œuvre “L’Être et le Néant”, distingue clairement entre les concepts d’« être » et d’« exister ». Cette distinction est au cœur de sa philosophie existentialiste.
Être et Exister :
Pour Sartre, “être” se réfère à l’essence fixe et définie des objets inanimés ou des concepts abstraits. En revanche, “exister” concerne l’humain et implique une dynamique et une indétermination constante. L’existence précède l’essence, ce qui signifie que l’homme n’a pas une nature prédéterminée; il se définit par ses actes et ses choix.
On peut se projeter dans l’avenir et se définir par les actions que l’on entreprend. Par exemple, un écrivain n’est pas un écrivain tant qu’il n’écrit pas. C’est en écrivant qu’il se définit comme écrivain. Cette idée est au cœur de la philosophie existentialiste de Sartre.
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